Lettre aux femmes envisageant une interruption de grossesse (IVG). Une vision spirituelle a-religieuse.

Depuis de nombreuses années, je pratique l’hypnose spirituelle pour aider les âmes, dites entités, « accrochées » aux personnes, à se libérer. Par mon travail, je me suis rendue compte qu’un grand pourcentage de celles-ci provient d’un avortement.

Après maintes réflexions, je décide aujourd’hui d’en témoigner par cette lettre, destinées aux femmes envisageant une interruption de grossesse, en y apportant, j’espère, un regard d’ouverture spirituelle, non religieuse.

Tout être humain, de quelque religion qu’il soit, possède une âme, que d’aucuns nomment Conscience. Celle-ci ne rejoindrait pas le corps physique à la naissance, mais bien avant, dans le fœtus, en début de grossesse. A ce jour, personne ne sait exactement quand…

Lorsque notre fin de vie sur terre arrive, au moment de notre mort, notre âme quitte notre corps physique pour continuer sa vie ailleurs et ainsi poursuivre son évolution spirituelle. Elle est donc immortelle, et possède encore une certaine forme de libre-arbitre.

Parmi les femmes et hommes qui viennent me rencontrer lors de mes séances de pratique, nombreuses/x sont celles et ceux qui portent sur eux, et sans le savoir, l’âme de leur enfant avorté ou l’âme de leur grand-frère ou grande-sœur non souhaité/e. En effet, lors de l’interruption volontaire de la grossesse, l’âme peut rester dans l’utérus, ou s’accrocher à un enfant suivant.

En fonction de son vécu antérieur, une âme choisit sa famille d’incarnation ; elle a des choses à poursuivre, à embellir, à réparer, à subir parfois. Elle souhaite vivre avec cette famille-là, dans ce lieu, ce pays, et y retrouver celles et ceux qu’elle a connu « avant ». Les problèmes familiaux, les joies aussi, elle les choisit pour accomplir la mission de vie qu’elle a acceptée.

Il existe de multiples raisons valables amenant une femme à interrompre sa grossesse : détresse familiale ou financière, pressions de la famille ou de l’époux/compagnon pour avorter, incapacité psychique, déprime totale, raison médicale, etc. Toutes sont compréhensibles et ont leurs raisons, leur histoire.

Lors de l’avortement, l’âme du fœtus a plusieurs choix : (i) rester avec la mère dans l’utérus ; (ii) attendre la prochaine grossesse et s’accrocher à un corps, conscient qui n’est pas le sien ; (iii) ou partir dans ce que j’appelle le monde des âmes, d’autant plus si un rituel est célébré.

Je constate que ces âmes avortées, restent ici-bas pour la plupart. Une âme a fait le choix de cette famille, de cette mère, de ces frères et sœurs. Elle peut alors se sentir rejetée, ou non-aimée, elle peut ressentir de l’injustice, de la colère ou de la tristesse. Surtout si elle s’est accrochée à l’enfant suivant, qui lui, jouit d’un corps physique.

Je ne suis pas contre l’avortement en soi, mais je suis contre la manière dont cela ce fait. Ce n’est pas un acte anodin, c’est un moment difficile pour la maman ainsi que pour l’âme du fœtus. Ce choix fait par la femme a besoin d’une préparation spirituelle, c’est très important.

Après tout avortement, inconsciemment, les membres de la famille peuvent ressentir une présence, et n’osent pas accepter que ce puisse être l’âme de l’enfant qui aurait pu naître.

De nos jours, la médecine et les législations aidant, un « simple » acte dit médical (pharmaceutique ou autre) permet l’expulsion du fœtus. S’il s’agit de la pilule du lendemain, ou d’un avortement pratiqué très tôt ou encore d’une fausse couche, l’âme n’est probablement pas suffisamment attachée, ancrée dans les cellules en développement. Mais dès que le cœur commence à battre, une âme s’installe.

Un enfant qui naît après un avortement et à qui l’âme de l’enfant non désiré s’est accrochée, peut souffrir de divers mal-être. Inconsciemment, il sait être le frère ou la sœur de quelqu’un. L’âme de l’enfant-fœtus se dit « Vous n’avez pas voulu de moi, eh bien, j’existe quand même ! » Et par exemple l’enfant se fera remarquer à l’école, il fera tout pour être vu. Ou encore « Vous n’avez pas voulu de moi, je ne vaux rien. » Et l’enfant rasera les murs, fera tout pour s’effacer, n’aura pas confiance en lui. Il peut aussi jouer et parler à un « ami » invisible.

Une âme qui n’est plus ou pas dans un corps physique, conserve un certain libre-arbitre[1] ; elle peut aussi prendre l’aspect physique qu’elle souhaite pour celles et ceux qui les « voient » : se présenter comme à l’âge qu’elle aurait eu si elle avait vécu, ou rester comme un enfant, ou ressembler au corps physique qu’elle a eu dans son incarnation précédente.

Mon souhait est que chaque femme en détresse puisse bien préparer l’âme de l’enfant à naître (à la condition que ce soit avant les 3 mois légaux). Celle-ci acceptera alors de partir sereinement.

Je les invite à s’exprimer comme ceci : « Je ne peux te garder, j’en suis réellement désolée, j’aimerais te retrouver soit plus tard dans cette vie (enfant futur ou petits-enfants ou neveu, etc.) ou bien dans une autre vie. Je te reconnais en te donnant ce prénom « …  ». Je vais planter un arbre ou une fleur là où je peux pour ne pas oublier que tu fais partie de ma famille. Je te demande de ne pas m’en vouloir. Je sais que nous nous sommes connus avant et nous avions quelque chose à vivre ensemble, mais je ressens profondément que je ne peux être ta mère maintenant. Je te demande pardon et je sais que tu me pardonnes. Je t’en remercie du fond de mon cœur. Je t’aime » 

Les émotions de tristesse, d’injustices, de colères seront alors « transmutées ». C’est si important.

Ce simple rituel est essentiel. Parlez-lui du monde de l’au-delà, encouragez-lui à y aller en confiance.

Je rencontre tant de femmes qui me disent avoir avorté une, deux, jusqu’à cinq fois. « Pourquoi me posez-vous la question ? J’ai avorté cinq fois, et alors ? La médecine le permet… Je n’ai pas fait de rituel… Aurais-je dû ? »

Au cours des séances, en hypnose, je « vois » ces âmes accrochées à leur mère ou aux enfants suivants. Avec les mal-êtres qui en découlent.

Celles qui sont pour ou contre l’IVG jugent et décident en fonction de leur religion et croyances. Et ce serait si beau si toute future Maman pouvait si simplement avoir une conversation avec l’âme de son enfant-fœtus, de tout son cœur et dans l’amour.

Personnellement, je suis opposée à l’avortement après 3 mois et ayant pu constater la détresse de l’enfant qui avait choisi de naître, et l’inconscience de la mère pour qui c’est un « droit ». Or, il s’agit d’une profonde tristesse et de ne pas oser l’amour, l’amour de parler à l’enfant qu’on ne peut garder.

Avez-vous déjà vu pendant l’échographie ce qui se passe lorsque l’aiguille qui va donner la mort est introduite et vise le fœtus ? Celui-ci, même minuscule à nos yeux, tente d’échapper à cette aiguille et essaie de s’en éloigner, se recroqueville le plus possible. C’est un peu à dessin que je vous donne ces « images » de souffrance, parce que c’est vraiment comme ça. Je répète que le fœtus comprendra si vous le préparez, il souffrira néanmoins, mais il vous pardonnera et se réjouira de vous retrouver dans l’autre monde.

Les discussions et propositions de lois concernant ce « droit » à disposer de « son » corps, s’agit-il réellement de votre corps ?

Les diverses instances internationales des droits humains se posent des questions depuis des dizaines d’années sur le moment où un fœtus devient une « personne » afin de légiférer sur l’interruption de grossesse. Elles n’ont pas trouvé de réponses, et laissent libre cours aux Etats, ou à la conscience de chacun.

Ouvrons notre cœur à l’amour, tout simplement, et ressentons la paix après avoir parlé à notre fœtus, et son départ se fera dans la sérénité.


[1] Voir mon livre « L’emprise des âmes » aux Éditions Exergue-Tredaniel